Plusieurs campagnes de dératisation, désinsectisation et de démoustication sont effectuées régulièrement sur l’ensemble du domaine communal, les réseaux des eaux pluviales, eaux usées, les vallons, épis rocheux ainsi que les bâtiments communaux.
La prolifération du moustique et notamment de l’Aedes Albopictus (dit « moustique tigre ») est un réel problème de santé et de salubrité publique pris très au sérieux par la ville de Mandelieu-La Napoule et le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes.
> Pas de quartier pour les moustiques
Depuis son apparition sur la commune en 2013, ce prédateur d'abeilles a confirmé sa prolifération avec le 300ème nid recensé en fin d'année 2020. Le recensement et la cartographie des lieux d'implantation des nids est assuré par un agent des services techniques dans le cadre du plan de surveillance mis en place sur la commune. Il répondra à tous les appels signalant la présence de nids, viendra vérifier, prendre des photographies du nid, donnera les conseils sur ce qui a lieu de faire.
> Comment rechercher les nids ?
Deux campagnes annuelles de dératisation et de désinsectisation sont effectuées sur l’ensemble de domaine communal ainsi que des opérations ponctuelles si nécessaire.
> La dératisation à Mandelieu-La Napoule
> La désinsectisation à Mandelieu-La Napoule
Notre territoire ceinturé d’un patrimoine naturel exceptionnel est le refuge de nombreux animaux sauvages dont le sanglier, une espèce en forte augmentation. Comme ont pu le constater les citoyens, ces animaux errants se retrouvent parfois en milieu urbain, à la recherche de nourriture qui s’avère plus rare en période automnale. Les dégâts très importants causés par l’animal sont souvent liés à l’activité de nourrissage pratiquée par des particuliers. Cette pratique attire en effet l’animal et ses congénères, les sort de leur cadre naturel et multiplie l’invasion sur l’espace urbain.
Une pratique condamnée par l’arrêté 120 du Règlement Sanitaire Départemental qui interdit formellement le nourrissage des animaux errants et sauvages.
A la suite de plusieurs demandes d’administrés concernant la présence de goéland dans leur propriété, la direction générale des services techniques vous informe :
Le goéland leucophée fait partie de la liste des oiseaux protégés suivant l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009.
En termes de règlementation, sont donc interdits : « la destruction intentionnelle ou l’enlèvement des œufs et des nids ; la destruction, la mutilation intentionnelles, la capture ou l’enlèvement des oiseaux dans le milieu naturel ; la perturbation intentionnelle des oiseaux, notamment pendant la période de reproduction et de dépendance, pour autant que la perturbation remette en cause le bon accomplissement des cycles biologiques de l’espèce considérée. »
De plus, « sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente (…) la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. »
Si vous trouvez un jeune goéland, la Ligue de Protection des Oiseaux a édité une fiche conseil qui précise :
Les goélands leucophées nichent fréquemment en plein centre des grandes villes portuaires sur les toits des bâtiments. Les jeunes s’éloignent du nid et se retrouvent au sol : dans la rue, dans un jardin, sur une terrasse... Les parents ne sont jamais loin. Ils continuent tous les deux à nourrir leur progéniture et à la défendre. L’émancipation au sol dure entre 15 jours et un mois et est naturelle.
Un oisillon doit être laissé sur place. Si nécessaire, déplacez-le à l’abri des dangers dans les 50 mètres aux alentours. Le fait de le toucher n’entrainera aucun rejet des parents.
Les goélands adultes peuvent se montrer agressifs pour protéger leurs jeunes. Si vous vous approchez d’un jeune goéland encore sous surveillance des adultes, pensez à vous protéger le visage. Le bec est coupant.
Le centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de la LPO PACA ne peut pas prendre en charge les goélands par manque de structures adaptées et de ressources humaines et financières suffisantes.
Apporter l’animal à un vétérinaire :
Les vétérinaires ont obligation de répondre à tout appel concernant la prise en charge (premiers soins dans le but de relâcher l’animal ou euthanasie dans le cas où l’animal souffre) de la faune sauvage en détresse d’après l’article R242-48 du code rural et de la pêche maritime. Ces soins seront exercés gratuitement car la loi précise qu’un animal appartenant à la faune autochtone n’appartient à personne.
Si le professionnel de la santé animale ne se juge pas compétent pour réaliser un diagnostic, il doit fournir les coordonnées d’un confrère.
Fiche conseil sur le Goéland de la Ligue de Protection des Oiseaux (fichier Pdf 800 Ko )
> Service Hygiène Salubrité Publique
> Pas de quartier pour les moustiques
> La dératisation à Mandelieu-La Napoule
> La désinsectisation à Mandelieu-La Napoule
> Le Goéland Leucophée : un oiseau protégé
415, chemin de Saint Cassien - 06210 Mandelieu-La Napoule
Tél. : 04 92 97 30 37 ou Port. : 06 31 58 19 77 de 6h à 13h
stopmoustiques@mairie-mandelieu.fr